Sommes-nous démunis face aux deepfakes ? Rappelons-nous l'histoire choquante de ce salarié qui, en janvier dernier, a viré 25 millions de dollars à un fraudeur. Trompé par un deepfake imitant son CFO durant une visioconférence, il a suivi des instructions frauduleuses qui ont coûté extrêmement cher à son entreprise. Qu’auriez-vous pu faire si vous étiez à sa place ? Nous sommes tous susceptibles d’être bernés mais, selon Norton, une des solutions consiste à utiliser la Méthode VCE (Visage - Corps - Environnement). Cette approche permet d'analyser minutieusement les vidéos pour détecter les indices révélant un deepfake. Elle n’est pas magique mais elle est simple, accessible à tous, et peut être mise en œuvre immédiatement par nous et n'importe quel membre de l’équipe. Elle est détaillée dans le carrousel ci-dessous 👇 Bien sûr, elle est toujours à compléter avec les bonnes pratiques en matière de contrôle interne (double signature, sécurisation des accès, ségrégation des taches, piste d’audit …). Appliquez-vous déjà des méthodes pour identifier les tentatives de fraude ? Je suis Jean-François Galea, Directeur associé d’Aksi Trésorerie et Technologie. Je publie chaque semaine sur les tendances des métiers de la trésorerie. 🔔 Suivez mon profil pour ne rater aucune actualité ✉️ Abonnez-vous à Treasury Watch, la veille bimensuelle du secteur de la trésorerie https://lnkd.in/eWUT2egj 🤝 Vous avez un projet de transformation de trésorerie ? Contactez-nous #fraude #trésorerie #finance

Il y a un problème avec l'Open Banking. Voici la situation. L'Open Banking est présenté comme l'avenir des services bancaires. Il représente un changement de paradigme pour le secteur qui promet de rompre avec le modèle actuel en créant un écosystème adapté aux besoins des particuliers et des professionnels. Cependant, aujourd'hui en France, derrière cette promesse se dissimule une réalité préoccupante. Selon une étude récente, un nombre considérable de transactions initiées via l'Open Banking (44 % !) sont refusées par les banques. Cette situation problématique ne reflète pas le niveau de service attendu pour la démocratisation de ce type de services. L'avenir de l'Open Banking est-il en péril ? Nous faisons le point dans une nouvelle vidéo. Lien vers l'étude dans les commentaires

En plus des API bancaires, Swift s’attaque à un TRES gros morceau : les monnaies digitales de banques centrales (CBDC). Comment ? 🌍💡 Le géant de la messagerie bancaire se prépare à lancer une nouvelle plateforme qui connectera les CBDC, ces nouvelles stars de la finance, au bon vieux système financier dans les 12 à 24 mois à venir. Imaginez, presque toutes les banques centrales du globe (90%) sont en pleine exploration de leurs propres versions numériques de monnaies pour ne pas se laisser distancer par les stable coins, le Bitcoin et autres cryptos. SWIFT qui est un acteur majeur des transactions bancaires compte bien continuer à peser sur les échanges. Leur essai de six mois avec 38 membres, incluant des acteurs majeurs, banques centrales et commerciales, a prouvé que oui, les CBDC de différents pays peuvent être interopérables, même si les technologies qu’elles utilisent sont différentes. Cette percée suggère pour nous un avenir où les systèmes de paiement sont moins fragmentés, permettant une utilisation élargie des CBDC dans des transactions commerciales et de change complexes. Et ce n'est pas tout. SWIFT ne se contente pas de penser au présent. Leur projet anticipe un futur où les actifs numériques prennent le devant de la scène financière. Avec des CBDC en préparation partout, de la Chine avec son e-yuan à l'Europe et son euro numérique, l'initiative de SWIFT veut faciliter grandement leur adoption et de cimenter sa place dans l'infra bancaire mondiale. Pour nous, professionnels de la finance et de la trésorerie, c'est un rappel puissant : le futur de la finance numérique arrive, et il va falloir s’y préparer. Dans un monde où la tokenisation des actifs promet de remodeler les transactions financières, l'initiative de SWIFT, si elle aboutit, représente un pas décisif vers l'avenir des paiements et de la finance numérique. Alors, on en discute ? Comment pensez-vous que les CBDC vont impacter notre quotidien de financier ? 💬 #FinanceNumérique #CBDC #Innovation #SWIFT #MonnaieNumérique #Fintech source : swift

Nous savons tous que la fatigue est un sujet important durant un projet mais la considérons nous vraiment comme un paramètre à suivre et à gérer ? Pour la plupart d’entre nous, la fatigue est naturelle et fait partie intégrante du simple fait de travailler sur des projets à forte valeur ajoutée. Bien entendu il ne s’agit pas de vouloir “erradiquer” celle-ci d’un coup de baguette magique ou de considérer qu’elle est le signe systématique d’un echec. Malgré tout, ses effets négatifs ne sont pas à sous estimer. Elle peut entraîner une diminution de l'intention de rester sur le projet ou dans la structure chez 42% des collaborateurs interrogés, ou encore une baisse de la performances et de la réactivité chez 27% d’entre eux*. Il devient clair que prendre en main ce sujet est non seulement clé pour le bien-être des employés mais aussi pour la réussite du projet. C’est la même chose pour les départements trésorerie. Plus le projet de transformation est ambitieux, plus la fatigue est un paramètre important de sa réussite. Il faut donc réfléchir à votre “Fatigue Management”, c’est-à-dire la manière d’atténuer les effets négatifs de la fatigue lors des projets de transformation. Concrètement qu’est ce que cela implique? Voici quelques exemples : Communiquer : le mot “fatigue” doit pouvoir faire son apparition dans les échanges clé du projet. C’est un paramètre inhérent à celui-ci et doit être traité comme tel. Identifier : Pour l’évaluer il faut pouvoir identifier les symptômes de la fatigue : augmentation des délais de réponse, irritabilité, baisse de la qualité des réponses … Sensibilisez voir formez vos équipes et vos managers à identifier les premiers symptômes de la fatigue projet. Réparer : Encourager la parole pour identifier un plan d’action actionnable et efficace afin de prendre des mesures concrètes pour adresser et ajuster les causes de la fatigue. L'écoute active et le soutien adapté peuvent transformer positivement le bien-être des employés. Prévenir : Garder une stratégie de prévention latente. Rester alerte sur les signes de fatigue dans la vie de l’entreprise et actionner si nécessaire les leviers cités précédemment. En intégrant ces leviers dans votre stratégie de gestion de la fatigue, vous ne vous contentez pas de répondre à un problème ; vous anticipez sa survenance et vous vous mettez en situation pour pouvoir gérer la fatigue tout au long du projet. La gestion proactive de la fatigue est un investissement dans le capital humain de votre organisation, un facteur clé de succès pour vos projets de transformation. #management #leadership #fatigue *Source : Gartner

En 2022, plus d’1 facture sur 2 était réglée en retard en France* quelle est la tendance en 2024? Il y a quelques mois, la Commission européenne a soumis une proposition de règlement pour corriger la directive actuellement en vigueur sur les délais de paiement en Europe. Qu'est-ce que cela va changer ? - le délai maximal de paiement passe à 30 jours maximum pour toutes les transactions B2B et entre les pouvoirs publics et les entreprises. La possibilité d’étendre ce délai est supprimée. - le versement des indemnités pour retard devient automatisé. - des contrôles plus strictes seront effectués pour assurer la mise en place des nouvelles règles. En un mot, ce règlement vise à mieux protéger les créanciers des mauvais payeurs. Quand est ce que cela sera effectif ? Les nouvelles règles s’appliqueront un an après l’adoption de la proposition de règlement par le Parlement européen et le Conseil. Cela laisse donc le temps de s'adapter, si besoin et de mesurer l’impact que cela peut avoir sur le BFR. *source : Commission européenne

Contre la fraude, il ne vaut mieux pas compter (que) sur sa banque ! La Supervision Bancaire de la BCE tire la sonnette d'alarme à la suite d’une série d'évaluations révélatrices. Dans un monde où la technologie est reine, les banques font face à une réalité incontournable : la nécessité d'améliorer la gestion des risques IT et de cybersécurité. Cette évaluation est le fruit à la foi d’un autodiagnostic des banques, juxtaposé à des inspections sur site menées par la BCE. Le résultat dévoile une cohérence inquiétante : les progrès en matière de gestion des risques IT sont simplement insuffisants. Les défis sont nombreux et multiformes : -             gestion de la qualité des données, -             gouvernance IT, -             les risques de cyber attaques. Malgré une prise de conscience accrue, les lacunes persistent, notamment dans la gestion des changements IT, la sécurité des réseaux, ou encore dans l’anticipation et la réponse aux incidents cyber. La conclusion est sans appel : il est primordial que les banques restent vigilantes, comblent les écarts rapidement. La BCE souligne cette urgence, annonçant des contrôles renforcés et des tests de résilience cybernétique en 2024. Ce contexte appelle à une réflexion sur ce que les entreprises doivent attendre de leurs banques en matière de sécurité informatique mais aussi de ne pas trop se reposer sur elles dans ce domaine. Les trésoreries d’entreprises doivent également de leur côté embrasser pleinement les meilleures pratiques en matière de gestion des risques IT et cyber. Ceci non seulement pour garantir la sécurité interne des SI mais aussi pour participer à celle de leurs échanges avec les banques. Le lien vers l’évaluation se trouve en dessous dans les commentaires #Cybersécurité #RisquesIT #Banque #BCE #GouvernanceTech

Quelles sont les tendances qui vont impacter le monde de la trésorerie d’entreprise en cette année? Entre des taux d'intérêt élevés et l'émergence de nouvelles technologies pouvant faire bouger les lignes, 2024 confirme autant les risques que les opportunités pour les trésoreries. 📈 Taux : Que ce soit l’impact sur le cout de la tette ou sur l’opportunité de placer ses excédents, le maintien de taux élevés en 2024 est un sujet chaud. 💡 Intelligence Artificielle (IA) : Encore peu présente dans le quotidien des trésoreries, elle risque de vite s’imposer comme un allié stratégique dans la génération de prévisions ou encore la détection des fraudes. Encore faut il que des solutions convaincantes apparaissent sur le marché. 🔗 API : Contrairement à l’IA, les APIs sont une technologie éprouvée qui commence déjà à apparaitre dans les systèmes d’information des trésoreries. Elles ont vocations à se développer mais il faut faire attention de ne pas sous estimer l’aspect technique de leur mise en place. 🌐 Monnaies Digitales de Banque Centrale (MDBC) : Un sujet peut être un peu plus lointain mais un sujet qui reste à surveiller. Gardez un œil sur les MDBC, car elles pourraient avoir beaucoup d’impact sur la manière dont les banques et les entreprises transfèrent leurs flux. Et vous, quelles sont les grandes tendances que vous voyez arriver dans les mois à venir? Ps : comme vous l’avez vu, je teste un nouveau format vidéo. Si cela vous plaît, faites le moi savoir 👍 AKSI Trésorerie

🔊 #APIs en trésorerie : Sont elles une réelle opportunité ? Voyons la réponse de Swift ⤵️ Swift mise sur la technologie API pour sa plateforme Instant Treasury. Elle s’appuie sur le standard ISO 20022 et promet un standard pour vous connecter à toutes vos banques et des temps de réponse de quelques secondes. mais va-t-elle remplir ses promesses? Zoom sur la fonctionnalité Instant reporting dans cette vidéo 🔎 Swift travaille toujours sur ce projet qui devrait bientôt voir le jour. Restons attentifs aux mises à jour ! 🔔 Abonnez-vous à la newsletter pour vous tenir au courant des prochaines avancées de Swift sur l’Instant Treasury 🎙️ Accédez à l’interview complète de Swift sur l’Instant Treasury Liens en commentaire 👇

Pouvez-vous vraiment faire confiance à votre CFO ?       Pas s'il s'agit d'un deep fake.   Un employé, trompé lors d’une visioconférence, a transféré 25 millions d'euros à des fraudeurs se faisant passer pour le CFO et d'autres membres de l'équipe. Ces derniers utilisaient la technologie deep fake pour imiter à la perfection l’apparence et la voix des vrais responsables.   Cette réalité peut être le cauchemar de tout CFO et trésorier d'entreprise. La technologie deep fake est aujourd'hui devenue accessible et les fraudeurs s'en saisissent pour attaquer les trésoreries. Les fraudeurs s'appuieront toujours sur les technologies de pointe pour parvenir à leurs fins. De notre côté, nous devons bien entendu rester vigilants, mais également nous appuyer sur des procédures et des outils qui nous protègent en cas de défaillance de notre vigilance. Pour tous les sujets relatifs aux paiements sur des comptes externes à l’entreprise (d’autant plus lorsque le montant est important), il est conseillé de suivre une procédure structurée qui inclut une piste d'audit et une validation approfondie des demandes, ce qui peut aider à réduire les risques de fraude. Et vous, qu’avez-vous déjà mis en place contre les risques de fraude par deep fake ? pour en savoir plus, voir le lien en commentaire